Après avoir sorti son classement des meilleurs Masters en finance le mois dernier, le Financial Times sort maintenant son classement des meilleurs Masters en Management.
L’hégémonie française n’est pas aussi flagrante dans ce classement avec seulement 3 écoles françaises dans le Top 10 contre 5 dans le classement des Master en finance mais la France est malgré tout à l’honneur. HEC (2e), l’ESSEC (4e) et l’ESCP (5e) sont dans le haut du panier aux côtés de l’indétrônable Université de Saint-Gallen (1ère) et de la London Business School (3e).
Le top 15 du classement, source rankings.ft.com
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L’ESCP de nouveau dans le TOP 5
L’ESSEC, l’ESCP et LBS gagnent chacune une place par rapport à l’an dernier grâce à la chute de l’IE Business School qui passe de la 3e à la 10e place. Il faut en revanche attendre le 17e et 25e rang pour trouver respectivement l’EDHEC et Skema BS, les 2 seules autres écoles françaises de ce top 30.
L’EM Lyon (40e) est encore une fois mal classée par le FT, on la retrouve aux côtés de Neoma (41e) et derrière l’IESEG (32e) ou encore Audencia (39e). On remarquera encore une fois l’absence des universités françaises dans le Top 50, où seuls l’IAE Aix-Marseille (51e) et l’université Paris-Dauphine (84e) trouvent une place dans ce classement.
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Un classement à relativiser
Dans sa note méthodologique le FT précise que l’on peut diviser ce classement en 4 groupes de niveau : les 13 premières écoles constituent le 1er groupe, le second groupe s’étend jusqu’à la 45e place, le troisième jusqu’à la 88ème et le dernier groupe s’étendant donc jusqu’à la 100ème place.
En effet s’il y a 230 points qui séparent l’Université de Saint-Gallen de la National Sun Yat-Sen University (100e), l’écart est nettement plus faible au sein de chaque groupe. Cela permet d’avoir un autre regard sur ce classement. L’écart de 23 places entre l’EDHEC et l’EM Lyon est ainsi à relativiser, les 2 écoles appartenant chacune au second groupe.
Concrètement le classement du FT prend plusieurs critères en compte. La pertinence de certains semble incontestable :
- Le niveau de salaire à la sortie et son niveau 3 ans après l’obtention du diplôme,
- La progression dans la carrière (prise en compte du poste et de la taille de l’entreprise au début de la carrière puis 3 ans après).
D’autres en revanche sont sujets à plus de débats, notamment :
- La prise en compte du temps passé à l’étranger pendant ses études, ou le niveau de diversité (internationaux, hommes/femmes) dans le corps enseignant et parmi les étudiants.
Si ces critères peuvent avoir un intérêt, ils déterminent assez peu l’employabilité des étudiants et favorisent assez facilement les écoles tricolores. On note toutefois que le poids de ces critères tend à diminuer depuis 2 ans.
Finalement si les écoles françaises restent très présentes dans cette nouvelle édition du classement du FT et que 3 des 5 premières écoles sont bien tricolores, ce classement n’est en réalité pas rassurant :
Si certaines écoles ont gagné quelques places, d’autres en ont perdu beaucoup (-19 places pour La Rochelle BS et -13 places pour l’EM Lyon). Or c’est bien cette deuxième tendance qui domine car sur les 25 établissements présents, seuls huit ont gagné des places, alors que 14 en ont perdu.